On a voulu marquer l’entrée de ville de Béni Mellal fief de la région Béni Mellal-Khénifra au niveau du grand rond point alors en périphérie de la cité.
On s’est évertué à crier haut et fort que cet espace paysager viendrait en deuxième plan après le site Ain Asserdoune comme lieu de loisir et de promenade et qu’en somme il serait ouvert au grand public. On y aménagea même un petit amphithéâtre pour enfants prévu par l’architecte en charge du projet et de sa conception.
Une fois les travaux achevés on déchanta rapidement vu le nombre d’artères qui donne directement sur le rond point et les dangers qui pourraient survenir en cas de débordement d’un véhicule à toute vitesse, on y interdit l’entrée au public par mesure de sécurité bien que des panneaux de signalisation y soient installés pour marquer les passages piétons vers l’entrée du parc.
Au lieu de faire dans la simplicité et mettre tout bonnement des panneaux interdisant l’accès au public ou des gardes fous mobiles juste au niveau des entrées. On ceintura le rond point sur tout son périmètre avec des gardes corps inoxydables qui ne manquent pas au moins une fois par mois de voir atterrir un chauffard dans le décor.
Par plusieurs endroits les gardes corps sont rafistolés et renforcés avec des bouts de bois, ces travaux de restauration parfois tardent à être exécutés et le rendu n’est pas agréable à regarder.
Il faut se rendre à l’évidence et revenir à l’essentiel, le parc paysager se suffit à lui-même et n’a nul besoin de tout cet apparat qu’il faut tout simplement éliminer.
Salah philippe
